mercredi 24 août 2011

Sponsoring!

    La Peep de Fontenay aux Roses nous fournit les fournitures scolaires. C'est une très bonne nouvelle!


Merci!!


mardi 23 août 2011

Et ca continue encore et encore!

Samedi :  (journée plus cool!)


    On se remet doucement des mauvaises nouvelles de la veille, mais la livraison des pièces se fait attendre impatiemment! Nous avons débuté la journée par la traditionnelle foire à Giat (Puy de Dôme) dans le but d'y acheter deux paires de pneus tout terrain commandés par téléphone ainsi qu'une sangle de remorquage et deux manilles.



Les quatre pneus empilés dans le garage d'Eric. Recommandés par les chasseurs du plateau de Millevaches!!


    De retour à la maison pour midi, Josiane nous a trouvé une seconde 4L que l'on achètera lundi pour pièces. (Merci Josiane!) Nous sommes tout de même allés la voir dans le village voisin (Angioux). Tout ceux qui connaissent ce hameau, sauront bien à qui appartient ce véhicule! 


Une jolie 4L savane blanche prête à nous être bien utile!!


    En fin d'après midi, nous avons installé une sirène pour notre futur klaxon. Elle est placée sous le capot, au niveau de la boîte à gants, devant la bobine. 


Lundi :

    C'est le jour du départ de Pierre-Antoine, je l'emmène donc à 8h prendre son train à Ussel. Il reste encore beaucoup, beaucoup de travail d'ici mon départ samedi. Sitôt sur le retour de la gare, je m'en vais direction Felletin pour acheter la ferraille qu'il nous faut pour créer les deux plaques de protection inférieures de la voiture. Je nous ai donc pris une plaque d'acier de 2 mètres par 1 mètre et de 2 mm d'épaisseur, ainsi qu'une grande plaque de grillage de protection galvanisée qui nous permettra de faire la cage porte-roues. Le tout dans la 806, me voilà à peine revenu à Soulières qu'on s'attaque à l'élaboration de plans et d'épures pour ces protections.


Ma petite soeur, Cécile, venue donner un coup de main. 
On remarque au fond l'épure en carton de la plaque avant.



Mon père, Michel, à la découpe des plaques.



J'ébavure les tranches des plaques. 


    L'après-midi je suis parti avec Jean-Paul et son 4x4 chercher la 4L à Angioux, nous l'avons ramenée grâce à une barre de traction. Pendant ce temps, Eric a aidé mon père à plier, percer et renforcer les tôles. (Merci Eric, c'est mieux qu'un travail de pro!!)


Pose d'une barre munie de goujons pour tenir la plaque avant.



Perçage avec une scie à cloche... ça fume!



Application d'une peinture anti-gravillonnage sur la plaque avant.



La plaque avant, vue de derrière. 
La face visible sur la photo correspond à la face coté sol.


Mardi :

    On pensait vraiment que les pièces commandées arriveraient aujourd'hui... J'ai eu beau chercher dans tous les recoins du garage, je ne les ai pas trouvées. Mais ce n'est pas le travail qui manque! Mon père et Eric ont poursuivi leurs travaux sur la plaque arrière, ainsi que sur la cage-support de roues et le crochet de remorquage arrière. 


La cage en cours de pliage.



On fait avec les moyens du bord...



Pliage du dernier bord avant soudure. 



La dent de faneuse soudée au morceau de soc de charrue. 
Voilà notre anneau de remorquage arrière.


    Je me suis, pendant ce temps, occupé de désosser notre dernière trouvaille pour en récupérer toutes les pièces nécessaires au raid voir à la suite de la vie de la 4L. Nous prendrons certaines pièces pour le cours du raid, nous remplacerons d'autres pièces de notre 4L par celles de celle-ci et nous garderons l'excédent pour la suite. 



Le radiateur sera changé par celui-ci, largement en meilleur état.



Les optiques démontées, le compartiment moteur se vide peu à peu.


    Ainsi demain il ne me reste plus qu'à démonter le démarreur, les courroies et leur galet et enfin toutes les durites qui peuvent bien nous dépanner dans le désert!

    L'ancien propriétaire de la 4L blanche m'a donné avec la 4L 8 jantes et pneus en plus des 5 montées sur la voiture. Je vais donc avoir mon premier cours de montage d'un pneu + chambre à air de voiture avec le professeur Eric, demain!


Et voilà huit roues!


Bonne nuit à tous!


A suivre...

vendredi 19 août 2011

Deuxième phase des travaux...

Jeudi : (Longue journée)

    Couchés à 2h du matin la veille, nous nous sommes levés à 6h30 pour être d'attaque à 7h! Nous avons tout d'abord terminé les dernières petites retouches de peinture sur le train arrière et nous avons ensuite monté les nouveaux amortisseurs à leurs emplacements. Par la suite, nous avons replacé les roues arrières, nettoyées au préalable au Kärcher, à leur place. Le train arrière est terminé!


Le nouvel amortisseur arrière gauche monté à sa place.


    Notre activité suivante consistait à s'attaquer au train avant. Pour ce faire, on a commencé par disposer la voiture sur crics et chandelles (pour notre sécurité!), démonter les roues et réfléchir à l'ordre des opérations à faire pour retirer les rotules de suspension et de direction. 


Pierre-Antoine devant la 4L prête à être démontée.



Vue d'ensemble du bras de suspension droit avant démontage.



Rotule de suspension inférieure gauche. On remarque le soufflet de rotule craquelé, signe d'usure.



La rotule de direction gauche ne semble pas usée. On la change tout de même par mesure de sûreté.



La rotule de suspension supérieure gauche.


    Nous décidons de commencer par le côté gauche et par la rotule inférieure, puis la rotule supérieure et enfin la rotule de direction. (Nous ferons ensuite la même chose du côté droit.) On a pu toutes les extraire plus ou moins difficilement en dehors de la rotule de direction qui n'a cédé qu'après démontage du pivot et d'un passage à la presse (5 tonnes). Avant de tronçonner la rotule de direction, nous avons relevé les cotes à l'aide d'un pied à coulisse afin de conserver les réglages de parallélisme. 



Outils indispensables au démontage des rotules: Deux arraches-rotule. 
Celui du bas est de fabrication maison. (Merci Eric!)



Extraction de la rotule inférieure droite à l'aide d'un arrache-rotule.



Tronçonnage des rivets de rotule inférieure.

    Nous avons rencontré le plus de difficulté au moment de retirer la vis de crémaillère de direction: il a fallu employer les grands moyens, c'est-à-dire la guerre du feu!


La vis tronçonnée à la disqueuse dont l'écrou résiste de trop...



La guerre du feu (chalumeau) par Eric.


     Après avoir retiré le pivot d'arbre de roue et l'étrier du frein à disque, le démontage est enfin terminé.



L'arbre de transmission après démontage du pivot.


    Nous avons donc procédé au changement des six rotules. Mais cette opération nécessite une grande patience due à la difficulté d'emboîter tous les axes de rotules et l'axe de transmission dans le pivot simultanément. Nous avons serré tous les boulons à l'aide d'une clé dynamométrique suivant les couples de serrage indiqués dans la revue technique. 



Je vérifie le parallélisme.



Pierre-Antoine sert à l'aide de la clé dynamométrique.


Vendredi : (dure journée)

    Première mauvaise nouvelle: le soufflet de cardan droit au niveau de la roue est percé. Il est donc obligatoire de le changer et pour cela, il faut tout démonter tout ce que l'on a fait la veille et également une partie de l'arbre de transmission.
    Deuxième mauvaise nouvelle: le soufflet de cardan gauche au niveau boîte de vitesse est crevé. Il est donc impératif de TOUS les changer et de démonter ainsi tout l'arbre de transmission et de vidanger la boîte de vitesse. 
    Quitte à tout démonter, nous en profiterons pour changer finalement aussi les amortisseurs avants. Nous passons donc une commande groupée urgemment sur internet pour avoir les pièces sous 48h. Mais évidemment dimanche n'est pas un jour ouvré, donc les pièces arriveront 72h après la commande. 
    
    On décide alors d'achever les fixations des deux ventilateurs sur le radiateur à l'aide d'entretoises en cuivre. (Merci Jean-Paul)



Assemblage des deux ventilateurs, l'un en décalé par rapport à l'autre et en marche manuelle.



Pose du radiateur avec son équipement dans le compartiment moteur.


    Pour lui éviter des projections de pierres, nous avons déplacé le klaxon d'origine à gauche du radiateur.


Le klaxon fixé à la carrosserie de l'aile gauche. 


    Nous avons par la suite redressé le pare-chocs arrière et fabriqué le système d'accroche de l'anneau de remorquage arrière obligatoire. 


Découpe de la patte de fixation. 



L'anneau et sa patte avant soudage à l'arc.


A suivre...

mercredi 17 août 2011

Les gros travaux commencent!

Bonjour à tous!

    Le 15 août n'est pas toujours férié pour tout le monde, Pierre-Antoine est arrivé à Soulières! Les travaux peuvent commencer.

Lundi :


    On a donc d'abord placé la 4L au dessus de la fosse pour faire les plans des deux plaques (AV et AR) de protection du moteur et du réservoir. On va donc acheter des plaques d'acier ou d'aluminium (on ne sait pas encore) de 1100 x 470 mm pour l'avant et de 700 x 750 mm pour l'arrière. Au pire, s'il y a trop de chutes, on pourra s'en servir pour autre chose. Nous avons démonté et nettoyé la plaque protectrice de la boîte de vitesse déjà existante.
    Nous prévoyons de fixer au moins deux roues sur le toit. Pour cela on a décidé de faire un "porte-bagage" en grillage de protection galvanisé. Nous avons modélisé les dimensions sur Solid Edge. Le grillage permettra aussi de fixer plus facilement les phares longue portée.


Modélisation sur Solid Edge
La caisse en jaune-orange sera en fait fait d'une grille. 

 
Mardi :


    On attaque le gros chantier à 10h: nous avons sorti la voiture devant le garage pour la décrasser complètement dans les ailes, sur le châssis, etc. (suite aux essais effectués en tout terrain sur les pistes de la Mijoie (terre, pierres et boue) les jours précédents... vous imaginez la couleur!). Merci Eric pour le prêt de ton super Kärcher!


Michel nettoyant le moteur (pulvérisation d'eau chaude).

    Nous avons replacé la voiture au dessus de la fosse (la largeur de celle-ci est juste, juste pour une 4L!). Ensuite, après avoir placé deux chandelles et deux crics hydrauliques, nous avons ôté les roues arrières, ajouté deux crics bouteille pour soulager les bras de suspension et démonté les amortisseurs (c'était dur de part la rouille des écrous!). Ces amortisseurs ne sont pas à gaz contrairement à ceux que l'on va monter ensuite, d'où l'aide d'une presse pour les comprimer. Dès qu'ils ont atteint leur compression maximale, on les maintient comprimer avec du fil de fer (Attention: Prendre du fil COSTAUD).


Le bras de suspension arrière droit avant démontage de l'amortisseur.



Un amortisseur comprimé par la presse.



A gauche: le nouvel amortisseur à gaz.
A droite: l'ancien amortisseur.

    Nous en avons profité pour ouvrir les tambours de freins, nettoyer les garnitures et l'intérieur du tambour, et enfin tout bien graisser les roulements de fusée. 


Intérieur du tambour droit, non nettoyé mais tout de même dégraissé au niveau de l'axe et des roulements.

    Après avoir refermé les deux tambours, il nous a paru intéressant de profiter de l'accessibilité des éléments du train arrière pour s'attaquer au traitement des surfaces. Pierre-Antoine a poncé l'intégralité des deux bras de suspension, des tambours de freins, des longerons et des attaches de suspension. Pour ma part j'ai suivi avec une couche d'antirouille "Loctite" et de deux couches de peinture noire protectrice espacées d'un temps de séchage théorique de 24h mais en pratique d'une dizaine d'heures étalée sur mardi et mercredi.



Vue du train arrière traité et peint.


Mercredi:

    Pendant les finitions de peinture, nous avons démonté le pare choc arrière pour étudier le système de remorquage. Il était prévu d'utiliser un morceau de soc de charrue. Cependant, au moment de percer les trous de fixation on s'est aperçu que l'acier en question est plus que trempé! En effet, après 20 minutes d'effort le foret n'avait progressé que de quelques millimètres.


Résultat après 25 minutes de perçage...



Pierre-Antoine perçant l'acier trempé.

    Tant d'efforts pour finalement renoncer à cette solution! On va se contenter d'une chute de laminé d'acier auquel on soudera un anneau fait d'une dent de faneuse et on boulonnera le tout sur les longerons arrières.

    Laissant toujours la peinture sécher, on a retiré le capot avant en détruisant les rivets pop des câbles et en dévissant les deux boulons inférieurs. La partie moteur devient d'un coup très accessible! 



La dépose du capot offre un meilleur accès au radiateur, à la boîte de vitesse et au moteur.



Vue d'ensemble.


    Partis à la recherche de jantes pour nos futurs pneus tout terrain et d'un ventilateur pour doubler la capacité de refroidissement du circuit d'eau (ce dernier sera actionné manuellement lors de fortes chaleurs) dans les fermes voisines, Ludo nous a retrouvé les anciennes jantes de sa 4L ainsi qu'un ventilateur d'une ancienne Renault. Nous le remercions beaucoup pour ces dons! (Merci Ludo!!)
    Après cette longue escapade, Pierre-Antoine a remis en état le corps du nouveau ventilateur et l'a recouvert d'une couche d'antirouille car il menaçait de rouiller. Moi, pendant ce temps, j'ai vidangé le radiateur (cf. article précédent sur le remplacement de la sonde) et l'ai ensuite démonté. On prévoit d'y fixer les deux ventilateurs côté à côte et de refaire le câblage électrique.



Dispositif de vidange du radiateur (manque d'un robinet de purge!)

A suivre...