mercredi 17 août 2011

Les gros travaux commencent!

Bonjour à tous!

    Le 15 août n'est pas toujours férié pour tout le monde, Pierre-Antoine est arrivé à Soulières! Les travaux peuvent commencer.

Lundi :


    On a donc d'abord placé la 4L au dessus de la fosse pour faire les plans des deux plaques (AV et AR) de protection du moteur et du réservoir. On va donc acheter des plaques d'acier ou d'aluminium (on ne sait pas encore) de 1100 x 470 mm pour l'avant et de 700 x 750 mm pour l'arrière. Au pire, s'il y a trop de chutes, on pourra s'en servir pour autre chose. Nous avons démonté et nettoyé la plaque protectrice de la boîte de vitesse déjà existante.
    Nous prévoyons de fixer au moins deux roues sur le toit. Pour cela on a décidé de faire un "porte-bagage" en grillage de protection galvanisé. Nous avons modélisé les dimensions sur Solid Edge. Le grillage permettra aussi de fixer plus facilement les phares longue portée.


Modélisation sur Solid Edge
La caisse en jaune-orange sera en fait fait d'une grille. 

 
Mardi :


    On attaque le gros chantier à 10h: nous avons sorti la voiture devant le garage pour la décrasser complètement dans les ailes, sur le châssis, etc. (suite aux essais effectués en tout terrain sur les pistes de la Mijoie (terre, pierres et boue) les jours précédents... vous imaginez la couleur!). Merci Eric pour le prêt de ton super Kärcher!


Michel nettoyant le moteur (pulvérisation d'eau chaude).

    Nous avons replacé la voiture au dessus de la fosse (la largeur de celle-ci est juste, juste pour une 4L!). Ensuite, après avoir placé deux chandelles et deux crics hydrauliques, nous avons ôté les roues arrières, ajouté deux crics bouteille pour soulager les bras de suspension et démonté les amortisseurs (c'était dur de part la rouille des écrous!). Ces amortisseurs ne sont pas à gaz contrairement à ceux que l'on va monter ensuite, d'où l'aide d'une presse pour les comprimer. Dès qu'ils ont atteint leur compression maximale, on les maintient comprimer avec du fil de fer (Attention: Prendre du fil COSTAUD).


Le bras de suspension arrière droit avant démontage de l'amortisseur.



Un amortisseur comprimé par la presse.



A gauche: le nouvel amortisseur à gaz.
A droite: l'ancien amortisseur.

    Nous en avons profité pour ouvrir les tambours de freins, nettoyer les garnitures et l'intérieur du tambour, et enfin tout bien graisser les roulements de fusée. 


Intérieur du tambour droit, non nettoyé mais tout de même dégraissé au niveau de l'axe et des roulements.

    Après avoir refermé les deux tambours, il nous a paru intéressant de profiter de l'accessibilité des éléments du train arrière pour s'attaquer au traitement des surfaces. Pierre-Antoine a poncé l'intégralité des deux bras de suspension, des tambours de freins, des longerons et des attaches de suspension. Pour ma part j'ai suivi avec une couche d'antirouille "Loctite" et de deux couches de peinture noire protectrice espacées d'un temps de séchage théorique de 24h mais en pratique d'une dizaine d'heures étalée sur mardi et mercredi.



Vue du train arrière traité et peint.


Mercredi:

    Pendant les finitions de peinture, nous avons démonté le pare choc arrière pour étudier le système de remorquage. Il était prévu d'utiliser un morceau de soc de charrue. Cependant, au moment de percer les trous de fixation on s'est aperçu que l'acier en question est plus que trempé! En effet, après 20 minutes d'effort le foret n'avait progressé que de quelques millimètres.


Résultat après 25 minutes de perçage...



Pierre-Antoine perçant l'acier trempé.

    Tant d'efforts pour finalement renoncer à cette solution! On va se contenter d'une chute de laminé d'acier auquel on soudera un anneau fait d'une dent de faneuse et on boulonnera le tout sur les longerons arrières.

    Laissant toujours la peinture sécher, on a retiré le capot avant en détruisant les rivets pop des câbles et en dévissant les deux boulons inférieurs. La partie moteur devient d'un coup très accessible! 



La dépose du capot offre un meilleur accès au radiateur, à la boîte de vitesse et au moteur.



Vue d'ensemble.


    Partis à la recherche de jantes pour nos futurs pneus tout terrain et d'un ventilateur pour doubler la capacité de refroidissement du circuit d'eau (ce dernier sera actionné manuellement lors de fortes chaleurs) dans les fermes voisines, Ludo nous a retrouvé les anciennes jantes de sa 4L ainsi qu'un ventilateur d'une ancienne Renault. Nous le remercions beaucoup pour ces dons! (Merci Ludo!!)
    Après cette longue escapade, Pierre-Antoine a remis en état le corps du nouveau ventilateur et l'a recouvert d'une couche d'antirouille car il menaçait de rouiller. Moi, pendant ce temps, j'ai vidangé le radiateur (cf. article précédent sur le remplacement de la sonde) et l'ai ensuite démonté. On prévoit d'y fixer les deux ventilateurs côté à côte et de refaire le câblage électrique.



Dispositif de vidange du radiateur (manque d'un robinet de purge!)

A suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire