vendredi 28 octobre 2011

C'est une histoire de peinture!

    Bonjour, bonjour!! Pfiou! c'est une semaine très éprouvante et surtout très mouvementée que nous achevons. Lisez ci-après tout son déroulement dans les moindres détails.

Lundi:


    Après avoir sabler les jantes la veille, nous avons débuté la journée par la tournée des carrossiers du coin pour tenter de trouver un partenaire qui voudrait bien nous peindre la 4L en Renault Gordini à faible coût (on ne veut pas de peinture métallisée et on se propose d'aider pour baisser le prix au maximum...). Mais après en avoir vu 11, le meilleur prix reste 1 000€ ce qui est encore trop pour notre budget du moins pour le moment. Il nous reste donc deux solutions si on ne trouve vraiment pas de carrossiers assez gentil pour aider deux étudiants sans argent... : soit on laisse la peinture d'origine en l'astiquant pour qu'elle brille et on trace deux bandes blanches nous même, soit on la repeint dans mon garage ou dans celui de Pierre-Antoine; après tout on a tout le matériel: pistolet à peinture, papier abrasif, eau et technique pour peindre une automobile. Il reste juste à se procurer de la peinture!

    En attendant donc de trouver cette solution, on a décidé de s'attaquer à la peinture des jantes, car comme celles-ci ont été décapées, il est hors de question que la voiture dorme dans la rue: les jantes ne doivent pas avoir de contact avec de l'eau. La voiture est donc bien à l'abri dans mon garage. On est allé acheté des bombes de peinture blanche pour jantes avec son vernis sur conseil d'un des nombreux carrossiers vu précédemment.
    Notre atelier de peinture s'est donc dressé sur le toit du garage, où l'on ne peut travailler que par beau temps. Ça tombe bien, le soleil est là!!
    Il a fallu protéger les pneus des éclaboussures de peinture avec du scotch papier, puis avec un carton découpé à la taille de la jante.



Le flanc du pneu protégé par du scotch. 
Afin de pouvoir coller le scotch au plus près de la jante, il est astucieux de dégonfler le pneu auparavant pour le décoller de la jante.



Le carton de protection mis en place.



    Avant à gauche... après à droite...
La peinture est vraiment toxique, on a débuté sans protection visuelle et respiratoire, ça pique les yeux et fait éternuer. Sécurité obligée!


    Forcément la première roue est ratée... coulures, trop de peinture ou pas assez; bref il faut s'améliorer pour les suivantes, car on en a encore 7 à peindre! On prévoit au moins deux couches par face, avec peut être une troisième du côté visible à laquelle il faut ajouter une couche de vernis. Je vais vous donner un petit conseil: Peignez de préférence les jantes verticalement, il faut alors être deux mais au moins la bombe reste verticale et la peinture sort plus régulièrement. De plus, dès qu'une roue est peinte, faites la sécher dans un endroit sec à l'abri de toute poussière.

    Ah, au fait! J'oubliais de vous raconter notre petit record perso! On a tenté de se mettre au niveau des écuries dans les stands de grand prix de F1: on a changé 4 roues (avec une clé en croix et un cric hydraulique) en 14 mins 19 sec et 77 centièmes!! Pas mal, non? 

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